Après l’exil

  • Portrait photographique de Victor Hugo, en 1873, face à l'objectif, la barbe et la moustaches taillées, le visage sévère.
  • Portrait photographique de Victor Hugo, en 1877, le visage tourné sur le côté, les cheveux en brosse, la barbe et la moustaches taillées, le regard triste.
  • Portrait photographique de Victor Hugo, en 1879, le visage posé sur sa main gauche, les cheveux courts ébouriffés, barbe et moustaches taillées, le regard fatigué.
  • Portrait photographique de Victor Hugo, en 1881, face à l'objectif, le visage sévère, les yeux, fatigués, tournés sur le côté.
  • Portrait photographique de Victor Hugo, en 1884, les yeux rieurs, dirigés sur la droite. Sa barbe lui fait comme un halo.
  • Masque mortuaire de Victor Hugo.
  • Buste en marbre blanc représentant Victor Hugo, âgé de 85 ans.

Après l’exil – Les combats du jour et de la nuit

(1870 – …)

De la nuit de la guerre à celle de la lapidation de sa maison, en passant par la mort du fils aîné

Le retour d’exil correspond au retour de la République. Après la nuit des Châtiments, serait-ce la lumière future qu’ils annonçaient? Non, car si on peut désormais les lire au grand jour, l’heure n’est pas à la paix mais à la guerre avec la Prusse. Paris est assiégé. Élu député en février 1871, Hugo rejoint l’assemblée à Bordeaux mais n’accepte pas que l’élection de Garibaldi qu’il admire soit invalidée sous prétexte que, né à Nice avant que la ville soit rattachée à la France, il n’est pas considéré comme Français. Hugo donne sa démission. Il a la douleur de perdre son fils Charles ; le jour de son enterrement, le 18 mars, une insurrection éclate : la Commune de Paris se soulève contre le gouvernement central. Hugo quitte Paris pour Bruxelles où il doit régler la difficile succession de Charles. Le conflit entre la Commune et le pouvoir replié à Versailles tourne à la guerre civile. Au cours d’une « semaine sanglante » du 21 au 28 mai, les troupes gouvernementales écrasent les partisans de la Commune. Hugo offre asile aux Communards pourchassés dans la maison où il réside à Bruxelles. Celle-ci est lapidée dans la nuit du 27 au 28, mais c’est Hugo qui est tenu pour responsable des troubles et expulsé. Il gagne le Luxembourg et s’installe à Vianden. Il décide de réunir les poèmes qu’il a rédigés depuis août 1870 sous ce titre : L’Année terrible. Le recueil paraîtra en 1872, peu après un volume intitulé Actes et Paroles qui rassemble ses interventions publiques de 1870 et 1871.

Ténèbres de l’esprit de sa fille, de la mort de son second fils et célébration des lumières

Ramenée de la Barbade, sa fille Adèle a été placée en maison de santé et, en 1873, son second fils, François-Victor, meurt des suites d’une tuberculose rénale. Hugo publie en 1874 un roman, Quatrevingt-Treize, qui n’est pas sans rapport avec les événements récents. Il élargit la publication de ses Actes et Paroles à ses interventions « Avant l’exil » et « Pendant l’exil ». Élu sénateur en 1876, il poursuit son action contre la répression des communards. Il fait paraître une « Nouvelle Série » de La Légende des siècles et un recueil plein de tendresse pour ses petits-enfants, L’Art d’être grand-père, mais qui plaide aussi, à sa manière, pour l’amnistie. Contre les menées de Mac Mahon, il publie Histoire d’un crime – celui du 2 décembre 1851 –avec la conviction de son utilité en tant que mise en garde contre les risques de rechute dans une forme de pouvoir personnel ou de restauration monarchique. Avec Le Pape, vaste poème où il imagine les faits et gestes généreux d’un pape idéal, il propose en 1878 au nouveau pontife une sorte de modèle mais, sans illusion sur le résultat, il évoque le réveil de son pape, horrifié par le rêve « affreux » qu’il vient de faire. Un discours pour célébrer le centenaire de la mort de Voltaire confirme l’admiration de Hugo pour l’esprit des « lumières » et son opposition à l’intolérance et à toutes les formes de ce qu’il considère comme l’obscurantisme. La publication, en 1879, d’un poème conçu pendant l’exil, La Pitié suprême, où seule « la nuit » est mise en accusation, s’inscrit dans le combat pour l’amnistie qui sera enfin obtenue l’année suivante ; celle de Religions et Religion, en même temps qu’elle tourne en dérision les fables sacrées, concilie foi et liberté de pensée. L’Âne est un réquisitoire, ironiquement placé dans la bouche de la bête la plus méprisée, contre tout ce qui peut faire « la nuit autour de l’homme » et le détourner de la bonté. Au moment où Hugo entre dans sa quatre-vingtième année, Les Quatre Vents de l’esprit apparaissent comme la somme des inspirations de sa poésie : satirique, dramatique (« Les Deux Trouvailles de Gallus », extraites pour l’occasion, du Théâtre en liberté, encore inédit), lyrique et épique (« La Révolution » qui aurait pu prendre place dans La Légende des siècles). Par testament, Hugo « donne tous ses manuscrits « et tout ce qui sera trouvé écrit ou dessiné » par lui « à la bibliothèque nationale de Paris qui sera un jour la Bibliothèque des États-Unis d’Europe ».

Recrudescence de ténèbres et aspiration à la lumière

Nouvel assaut de la nuit en 1882, la persécution des juifs en Russie, contre laquelle s’élève Hugo par la publication de Torquemada, écrit en 1869, et par un appel vibrant à l’humanité où il oppose deux avenirs possibles et qu’il conclut ainsi : « D’un côté la lumière, de l’autre les ténèbres. / Choisis ». L’année suivante s’éteint Juliette Drouet, après cinquante ans d’un amour traversé de moments de révolte mais qui n’a jamais défailli, tout comme celui de Hugo, même s’il n’a pas été aussi exclusif. La Légende des siècles, après publication d’une « série complémentaire », finit de paraître en 1884 dans une édition qui amalgame les trois séries. Hugo meurt le 22 mai 1885. Il aurait dit sur son lit d’agonie un ultime alexandrin : « C’est ici le combat du jour et de la nuit ». L’Église Sainte-Geneviève est désaffectée au culte pour retrouver la fonction de temple des grands hommes, qui lui avait été assignée en 1791, et accueillir celui qui avait réaffirmé en 1883 sa croyance en Dieu mais aussi son refus de « l’oraison de toutes les églises ». Une immense ferveur populaire et internationale accompagne son dernier voyage, de l’Arc-de-Triomphe au Panthéon.

Mise au jour des œuvres inédites

Un des esprits hôtes des tables de Jersey, celui qui s’était présenté comme la Mort, lui avait suggéré la publication échelonnée d’œuvres posthumes, façon d’emplir sa tombe de résurrections. Hugo avait aussitôt décidé de suivre ce « sublime conseil ». Il a gardé en réserve quantité d’œuvres et de textes qui vont être publiés à des intervalles irréguliers : pièces du Théâtre en liberté qu’il n’en avait pas détachées de son vivant – celles en vers dès 1886, mais deux en prose – Mille francs de récompense et L’Intervention – devront attendre 1934 et 1951, et une autre, connue sous deux titres – Zut dit Mémorency ou Peut-être un frère de Gavroche – a disparu ; œuvres inachevées, telles La Fin de Satan et Dieu, respectivement en 1886 et 1891, mais dont maints fragments seront révélés postérieurement ; recueils poétiques composés par ses exécuteurs testamentaires – Toute la lyre en 1888 et 1893, Les Années funestes (poèmes datant du Second Empire) en 1898, Dernière Gerbe en 1902, Océan et Tas de pierres en 1942 – et reclassés ultérieurement dans des éditions plus rigoureuses ; notes de ses carnets, parfois organisées par Hugo lui-même en un ensemble autonome tel le Journal de ce que j’apprends chaque jour, versées indistinctement dans Choses vues en 1887 et 1900, Post-scriptum de ma vie en 2001, et génératrices d’éditions très variables ; lettres et récits de voyages regroupés dans France et Belgique en 1892, Alpes et Pyrénées en 1910. À quoi s’ajoutent des dessins, en très grand nombre, dont l’originalité est saisissante. Restent encore inédits une partie de ses carnets et la majorité de sa correspondance. Espérons que ces précieux documents soient arrachés à la nuit et voient le jour dans un avenir pas trop lointain.

Arnaud Laster

Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un coq poussant son cri.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un coin de ciel bleu et un nuage d'oiseaux, "buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air" qui s'envolent d'une île.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une tête de mort sous un voile de mariée près de laquelle apparaissent les mots Vultus Vitae.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une arcade, avec une ferronnerie représentant un trèfle à trois feuilles et, derrière, le sommet de deux tours.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un gibet, auquel est accroché un pendu, et des lambeaux de tissu.
Ce détail d'un dessin abstrait de Victor Hugo représente une sorte d'amibe se déplaçant comme une "pensée indistincte qu'on a", où toute "rive s'efface".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un "grand nuage obscur posé sur l'horizon".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la "vague, roue errante, et l'écume, cavale" et des "gouffres d'ombre".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente deux tours d'un château dans lequel habite le duc d'Athène, Cordon bleu. Le ciel bleu se reflète dans l'une de ces tours.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente le dos nu, de la tête aux fesses, d'une femme qui s'offre, pas vraiment "chaste comme l'orient".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente les yeux, le nez et la bouche boudeuse d'un profil renversé de femme, dont on a supprimé l’œil.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente le profil un peu rigide d'une jeune femme indifférente, assise bras croisés.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente les yeux, le nez et la bouche boudeuse d'un profil de femme offert au "doux rêveur qui veut aimer".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente le "ciel d'où nous venons", à l'instant où il "peut nous rouvrir ses portes", avec, en bas à gauche l'ombre de la vie matérielle qui nous aspire, et à droite, le firmament plein de la vaste clarté de l'amour.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un feu (l'ardente jalousie, âcre et fatal poison ?) au loin dans la forêt.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une femme qui éveille des pensée d'"amour, d'extase et d'ivresse" chez le poète.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente deux tours qui pointent vers le ciel au-dessus des toits.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un sommet illuminé par le "resplendissement farouche de la peine".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la face, vue de profil (sic), d'un lion avec une couronne sur sa crinière.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente son nom, "VICTOR HUGO" dessiné sur une ombre réalisée au pochoir.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la silhouette du donjon d'un château fort. Il s'agit là d'un pochoir.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une tête de monstre inclinée vers le bas. Il s'agit là d'un pochoir.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente les ondes émises par la voix du poète s'adressant au monde, du haut vers le bas, là où apparaît la terre.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente, de façon abstraite, le gazouillement de Jeanne perçu par "Dieu, le bon vieux grand-père", sous forme d'ondes émises, à gauche, en direction d'une sphère située à droite.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la Terre, "tempête d'âmes", qui porte des "berceaux endormis".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un horizon au-dessus duquel apparaît la lune (ou le soleil ?). Au premier plan, dans un bassin, on aperçoit un homme, exilé et contemplant cet horizon.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente, de façon abstraite, une cicatrice bleue sur une peau ocre sombre.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente, de façon abstraite, la confrontation du bleu "de droit céleste", de l' ocre, et du sombre.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un animal à tête de crocodile, penché sur son tambour, les baguettes en main, en train d'en joue
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo, abstrait, représente des coulées verticales, depuis la plus sombres (bleu de Prusse) à gauche jusqu'à la plus blanche et lumineuse (proche de l'aurore) à droite.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente "la brute hagarde", bec (à moins que ce soit une gueule ?) grand ouvert vers le ciel.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la lune, "sombre sphère", et son "masque obscur qui fait le guet dans les nuages".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la lune "dans le ciel" vue de la terre. En bas, à droite, on aperçoit sa surface, parsemée de cratères. En bas à gauche, les créneaux d'une tour ?
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la lune, et une aile appartenant au "vol monstrueux et vague des diables".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente le visage d'une très jeune femme (une enfant ?), aux yeux fermés, qui apparaît derrière, ou au-dessus d'un mur (à moins que ce soit des couvertures).
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une partie d'un "bras charmant" d'une enfant (ou d'une jeune femme?) qui émerge d'une manche pour se fondre dans un tissu.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente, nimbé de brume, une silhouette (homme, enfant ou araignée ?) nageant dans un flux de lumière dorée, entre deux bords sombres.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une piscine, dans laquelle apparaît un nageur, en bord de mer. Une barque apparaît à droite ; au fond, l'horizon.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une ligne d'horizon au-dessus de laquelle scintille le soleil, éblouissant tout. En bas à droite, l'écritoire du poète apparaît.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente le bras d'une femme, replié pudiquement sur sa poitrine. Elle maintient contre elle, avec son autre main, une forme au masque étrange.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une jeune femme au buste nue, penchée vers la gauche. Un rideau s'écarte derrière elle.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente des arcades sous lesquelles sont empalées des têtes. On aperçoit de hauts bâtiments en face, dont une forteresse.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un château (de l'Arbrelles ?) perché sur une colline qui surplombe un village près duquel sinue une rivière.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un oiseau (un épervier ?) volant à tire d'aile dans la brume du soir, tandis que se couche le soleil. On aperçoit, à droite, l'ombre d'un clocher.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une fleur, ressemblant à une cocarde, et qui projette son ombre.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un sultan assis, enveloppé dans sa toge, sous des arcades, où l'on peut apercevoir des têtes empalées et, au loin, derrière, le sommet de deux tours.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo donne à voir le regard du vieil esprit de nuit, d'ignorance et de haine.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente, de façon abstraite, une ligne d'horizon, avec un océan sépia et un ciel de même teinte, qui semblent dire : Pas de représailles.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un être couvert d'une cagoule et d'une grande robe avec un œil pectoral ; trois oiseaux volent au-dessus de sa tête. Sur sa gauche, derrière lui, apparaît, près d'un arbre, le soleil, les yeux fermés.
En contrepoint au poème, une ombre flamboyante dans la nuit se dresse, comme au somment d'une montagne, tel l’œil de Sauron dans "Le Seigneur des anneaux".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un nuage qui éclate au-dessus d'arbres et de toits, telle une bombe aux Feuillantines.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente trois têtes empalées et leurs ombres projetées.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente deux taches collées l'une à l'autre, et leurs éclaboussures.
Un pont au-dessus de l'abîme relie deux versants, l'un obscur, l'autre qui va s'éclairant. Un ciel ocre et doré flamboie au-dessus.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente des toits et une tour, au sommet pointu, sur laquelle grincent les girouettes.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un homme barbu et chauve, au visage épanoui et facétieux.
Détail d'un dessin de Victor Hugo qui représente un pont joignant deux rives "entre deux escarpements sombres".
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une colline, sur laquelle se dresse une église (ou, du moins, une tour avec son clocher), de l'autre côté d'un étang, à travers des frondaisons.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente deux sommets enneigés et le ciel au-dessus d'eux.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo, Rorschach avant la lettre, représente un visage éparpillé en deux dimensions. On voit, à l’œil, qu'il se demande ce qu'il fait là. Est-ce à Théophile Gautier ?
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la Terre et l'approche de la comète de Halley, annoncée par ses ondes.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un animal tenu en laisse par un ange vers lequel vient un autre animal. Une horloge est au-dessus du premier animal.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente l’œil d'un homme tourmenté (un bûcheron) scrutant l'inconnu.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente deux traits parallèles et verticaux dans la brume et dans la nuit. Ils symbolisent l'infaillibilité.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente l'océan par gros temps la nuit.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un vallon où il a plu. L'air et les arbres frissonnent. L'ombre ouvre un gouffre obscure.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un ciel vers lequel est tendu un visage (ou une forme ?) dont le regard semble flirter avec l'infini.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un être à grande bouche d'où s'échappe un crapaud-bufflon ailé, tandis qu'un homme à chapeau passe sur le côté.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un personnage grotesque à grosse tête et grandes oreilles qui marche en levant la jambe et écartant les bras et les doigts.
Ce détail de deux dessins de Victor Hugo représente deux têtes d'hommes qui regardent en biais.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un crâne humain, vu de profil.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la nuque d'une jeune femme en chignon, la tête posée sur un oreiller relevé.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la tête hirsute d'un enfant de onze ans (Gavroche). Il porte les stigmates de la guerre civile de la misère.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo est un tableau abstrait qui représente une ligne d'horizon entre ciel et océan.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente des fleurs à longue tiges, entrelacées, et entourant un vieux pont, comme un hommage au fait d'être aimé.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une tache et ses éclaboussures collatérales.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la Terre roulant dans l'univers, caressée par la lumière.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un homme coiffé d'un cimier (à moins que ce ne soit d'un vase ?), affublé de grandes oreilles, et qui prend un air féroce.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une fleur réalisée avec des taches d'encre et papier plié en quatre.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un vase aux anses étranges et dont le couvercle ressemble à un cimier. (Peut-il être un pot cassé ?)
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un baigneur (vu par des fenêtres ouvertes) dans une piscine flottant au-dessus de l'horizon sur lequel scintille une lune (ou un soleil).
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une immense stèle sombre, surmontant une colline, devant laquelle passe un vol d'oiseaux.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une tour qui se dresse au-dessus des constructions humaines.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une (presque) tête de mort couronnée et croquée avec un (presque) chapeau de clown.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un visage d'ombre (le diable) qui regarde en coin avec un regard torve, en bon théologien.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente la guillotine, l'échafaud, qui se dresse dans la brume. On devine le trou dans lequel était enfilée la tête du condamné. Devant, on aperçoit des pavés.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente les lignes tourmentées du destin et de l'exil, entrecroisées au-dessus des mots : « MA DESTINÉE ».
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente l'ombre (le diable) qui s'approche de la lumière avec un regard torve, donnant ainsi lieu à une première réflexion.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une femme avec un décolleté et sa mante, ce qui permet au poète de la saluer par : Ave dea.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une campagne au bord d'un lac, avec un arbre au premier plan et la silhouette d'un moulin sur une colline au-dessus de ce lac.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente les fragments d'une ville disparue, engloutie dans des profondeurs.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente des entrelacs de constellations dans le ciel, en écho à la plume de Satan retenue au bord du gouffre. Intitulé Victor Hugo. Plume et lavis d'encre brune.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une jeune femme assise, bras croisés, raide, indifférente.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un visage en haut à droite, un autre en diagonale ainsi qu'un lézard stylisé (ou un dinosaure) et de la dentelle avec, en bas à gauche, le mot « DENTELLES ».
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un paysage au crépuscule du jour et de l'été : Quatre arbres se dressent sur la ligne d'horizon.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un visage vu de face et de côté, comme saisi aux rayons X.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente le visage tourmenté d'un homme barbu.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un pégase en furie s'élevant vers le firmament.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un gibet, auquel sont accrochés des pendus, et une croix, sur une colline, sous un ciel de traîne.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une route de terre menant à une grande ville en contrebas.
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