La Fin de Satan

Depuis quatre mille ans il tombait dans l’abîme

La Fin de Satan

La Fin de Satan. La Légende des siècles se termine Hors des temps, La Fin de Satan se situe Hors de la Terre. Dans le plan d’avril 1860, l’œuvre commence par la chute de Satan (Et nox facta est) avec pour Première Page l’entrée dans l’ombre (du déluge) et la sortie de l’ombre : Isis-Lilith fille de Satan vengera son père en faisant souffrir l’humanité, création de Dieu, à l’aide des armes de Caïn : le clou d’airain (Le Glaive), le bâton (Le Gibet), la pierre (La Prison). Trois livres devaient illustrer ce mythe : le premier a pour figure centrale Nemrod, incarnation du guerrier qui, faute de pouvoir atteindre le ciel, lance ses flèches contre Dieu ; le second est construit autour du récit de la Passion du Christ (précédé d’une présentation de la Judée et suivi d’une méditation sur le crucifix) ; entre les livres II et III, un monologue de Satan dans la nuit précède une Chanson des oiseaux, mais ni le Chant des astres ni l’hymne des anges n’ont été composés ; le troisième livre, sous le titre L’Ange liberté, aurait abouti à la prise de la Bastille. Enfin, dans la quatrième partie, Satan pardonné, la suite du monologue de Satan (dont une partie est rédigée) mène au pardon de Dieu.

(Arnaud Laster, in Pleins feux sur Victor Hugo, Comédie-Française)

La Fin de Satan
Détail de l’illustration de l’édition de La Librairie Paul Ollendorf des Œuvres Complètes de Victor Hugo, tome II, de La Fin de Satan.

Un ange déchu (masculin) tend un bras vers un ange de gloire (féminin), au-dessus des nuages.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une tour qui se dresse au-dessus des constructions humaines.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente des entrelacs de constellations dans le ciel, en écho à la plume de Satan retenue au bord du gouffre. Intitulé Victor Hugo. Plume et lavis d'encre brune.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un pégase en furie s'élevant vers le firmament.