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Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un bras, une épaule recouverte de sa manche, qui émerge d'un lit. On croit voir un œil de dragon en haut à droite.

VI. À Jeanne

À Jeanne – Les références

Les Chansons des rues et des boisLivre premier : JeunesseIII. Pour Jeanne seule ;
Collection Bouquins, Robert Laffont, Œuvres complètes de Victor Hugo, Poésie II, p 890.

À Jeanne – L’enregistrement

Je vous invite à écouter À Jeanne, poème du Livre premier : Jeunesse, III. Pour Jeanne seule, du recueil Les Chansons des rues et des bois, de Victor Hugo.

À Jeanne


À Jeanne – Le texte

VI
À Jeanne


Ces lieux sont purs ; tu les complètes.
Ce bois, loin des sentiers battus,
Semble avoir fait des violettes,
Jeanne, avec toutes tes vertus.

L’aurore ressemble à ton âge ;
Jeanne, il existe sous les cieux
On ne sait quel doux voisinage
Des bons cœurs avec les beaux lieux.

Tout ce vallon est une fête
Qui t’offre son humble bonheur ;
C’est un nimbe autour de ta tête ;
C’est un éden en ton honneur.

Tout ce qui t’approche désire
Se faire regarder par toi,
Sachant que ta chanson, ton rire,
Et ton front, sont de bonne foi.

Ô Jeanne, ta douceur est telle
Qu’en errant dans ces bois bénis,
Elle fait dresser devant elle
Les petites têtes des nids.

Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente, en douces ondulations sable, "la chanson des amours".

XIII. Viens ! – une flûte invisible…

Viens ! – une flûte invisible… – Les références

Les ContemplationsLivre deuxième : L’Âme en fleur ;
Collection Bouquins chez Robert Laffont, Œuvres complètes de Victor Hugo, Poésie II, p 309.

Viens ! – une flûte invisible… – L’enregistrement

Je vous invite à écouter Viens ! – une flûte invisible…, un poème du recueil Les Contemplations, L’Âme en fleur, de Victor Hugo.
Il est précédé de XII. Églogue et suivi de XIV. Billet du matin.

Viens ! – une flûte invisible…


Viens ! – une flûte invisible… – Le texte

XIII


Viens ! — une flûte invisible
Soupire dans les vergers. —
La chanson la plus paisible
Est la chanson des bergers.

Le vent ride, sous l’yeuse,
Le sombre miroir des eaux. —
La chanson la plus joyeuse
Est la chanson des oiseaux.

Que nul soin ne te tourmente.
Aimons-nous ! aimons toujours ! —
La chanson la plus charmante
Est la chanson des amours.

Les Metz, août 18..

Ce détail de deux dessins de Victor Hugo représente un homme qui marche sur une main, bicorne sur la tête et canne à la main et un buste de femme dans son médaillon apparemment indifférente. L'éternelle chanson ?

IV. Chanson

Chanson – Les références

Les ContemplationsLivre deuxième : L’Âme en fleur ;
Collection Bouquins chez Robert Laffont, Œuvres complètes de Victor Hugo, Poésie II, p 303.

Chanson – L’enregistrement

Je vous invite à écouter Chanson, un poème du recueil Les Contemplations, L’Âme en fleur, de Victor Hugo.
Il est précédé de III. Le Rouet d’Omphale et suivi de V. Hier au soir.

Chanson


Chanson – Le texte

IV
Chanson

Si vous n’avez rien à me dire,
Pourquoi venir auprès de moi ?
Pourquoi me faire ce sourire
Qui tournerait la tête au roi ?
Si vous n’avez rien à me dire,
Pourquoi venir auprès de moi ?

Si vous n’avez rien à m’apprendre,
Pourquoi me pressez-vous la main ?
Sur le rêve angélique et tendre,
Auquel vous songez en chemin,
Si vous n’avez rien à m’apprendre,
Pourquoi me pressez-vous la main ?

Si vous voulez que je m’en aille,
Pourquoi passez-vous par ici ?
Lorsque je vous vois, je tressaille :
C’est ma joie et c’est mon souci.
Si vous voulez que je m’en aille,
Pourquoi passez-vous par ici ?

Mai 18..