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Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente une jeune femme... qui "prend doucement notre âme".

VIII. Bas à l’oreille du lecteur

Bas à l’oreille du lecteur – Les références

Les Chansons des rues et des boisLivre premier : JeunesseII. Les Complications de l’idéal ;
Collection Bouquins, Robert Laffont, Œuvres complètes de Victor Hugo, Poésie II, p 871.

Bas à l’oreille du lecteur – L’enregistrement

Je vous invite à écouter Bas à l’oreille du lecteur, poème du Livre premier : Jeunesse, II. Les Complications de l’idéal, du recueil Les Chansons des rues et des bois, de Victor Hugo.

Bas à l’oreille du lecteur


Bas à l’oreille du lecteur – Le texte

VIII
Bas à l’oreille du lecteur


Dans l’amoureux, qu’Éros grise,
L’imbécile est ébauché ;
La ponte d’une bêtise
Suit le rêve d’un péché.

Crains les belles. On se laisse
Vaincre aisément par Lola.
Dieu compose de faiblesse
Ces toutes-puissances-là.

C’est en jouant que la femme,
C’est en jouant que l’enfant,
Prennent doucement notre âme.
Le faible est le triomphant.

La vertu, de sa main blanche
Et de son beau fil doré,
Recoud sans cesse la manche
Par où Joseph fut tiré.