La Pitié suprême

Haïssons, poursuivons sans trêve, sans relâche,
Les ténèbres, mais non, frères, les ténébreux

La Pitié suprême

La Pitié suprême. Poème de 1 358 vers, en 15 parties.
Du fond des ténèbres, le poète entend le grand sanglot tragique de l’histoire, le peuple maudissant les tyrans. Mais tous les crimes s’expliquent et c’est l’ignorance qui les fait commettre. La nuit seule doit être accusée. La pitié de Jean Huss pour son bourreau donne l’exemple de la bonté.

(Arnaud Laster, in Pleins feux sur Victor Hugo, Comédie-Française)

La Pitié suprême
Détail de l’illustration de l’édition de La Librairie Paul Ollendorf des Œuvres Complètes de Victor Hugo, tome II, de La Pitié suprême.

Gravure en noir et blanc qui représente un condamné supplicié par le feu sur la place de grève sous les regards des juges et de la foule tandis que le bourreau apporte des fagots pour alimenter le bûcher.
Ce détail d'un dessin de Victor Hugo représente un dragon entortillé dans les nœuds de son corps, gueule ouverte , et jetant ses flammes.