L‘Art d’être grand-père
Ce que l’homme finit par voir distinctement,
C’est (…) la souveraineté des choses innocentes.
L’Art d’être grand-père
L’Art d’être grand-père. 71 poèmes en 18 parties ; entre autres :
- I. À Guernesey (12 poèmes).
- III. La Lune (4 poèmes).
- IV. Le Poème du Jardin des Plantes (10 poèmes).
- VI. Grand âge et Bas Âge mêlés (10 poèmes.
- X. Enfants, oiseaux et fleurs (6 poèmes).
- XV. Laus Puero (9 poèmes).
- XVIII. Que les petits liront quand ils seront grands (5 poèmes).
Le poète, auprès de sa petite-fille Jeanne Endormie, s’apaise et s’ouvre à la beauté du monde. Il médite sur la confrontation des enfants et des bêtes ; prône l’indulgence et l’amnistie avec toutes les connotations politiques que cela comporte ; vitupère le dogme récemment adopté de l’Immaculée Conception qui confirme celui du péché originel.
L’enfance de Georges et Jeanne le renvoie à celle de leur père Charles et de sa fille morte, puis à la sienne. Le poète pose la question de la place de l’enfant dans la société, invente une fable que les enfants comprendront plus tard, et expose, en d’ultimes messages « à lire par eux quand ils seront plus grands », l’essentiel de ses convictions.
(Arnaud Laster, in Pleins feux sur Victor Hugo, Comédie-Française)